Myriam enlève le haut.

Myriam : Ceux qui ont vu, n’ont pas oublié

Myriam - Le jour sans pub 2/02/2007

 

 

 

 

 

 

« Je vous parle d’un temps que les moins de 20 ans… » .

C’était fin août 1981. Les passants avaient été intrigués par une jolie fille, Myriam, qui annonçait : « Le 2 septembre, j’enlève le haut« .

Et, le 2 septembre, Myriam avait bel et bon ôté le haut de son maillot en disant : « Le 4 septembre, j’enlève le bas« . Tout le monde attendait la suite, certains intrigués, d’autres impatients, d’autres encore indignés.

Pari tenu : le 4 septembre, au petit matin, Myriam avait enlevé le bas devant la foule qui se ruait devant les panneaux d’affichage. Mais elle leur avait tourné le dos. C’était signé : « Avenir, l’afficheur qui tient ses promesses« .

Ce clin d’œil charmeur et charmant c’était pour démonter qu’Avenir était en mesure de changer toutes les affiches de la capitale parisienne en une seule nuit.

La campagne de cet afficheur provocateur, innovant et créatif a marqué les esprits, recueilli les faveurs du public, fait le tour du monde et est rentrée dans l’histoire de la pub en devenant « culte ». C’était la première fois qu’une affiche était autant appréciée par le public. Et, peut être bien, la dernière.

Sortie des plus grands créatifs de l’époque : Philippe Michel, Pierre Berville et Joel Le Berre, Myriam est sans doute la campagne la plus culottée, la plus libre et la plus buzzée de l’histoire de la publicité, le cas d’école le plus discuté chez les étudiants de pub et de com.

 

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10 réflexions au sujet de “Myriam enlève le haut.”

  1. L’affichage est le seul media qu’on ne peut pas zapper.
    Le consommateur, qui doit subir la pub quand elle est nulle, est agacé.
    Les antipub, qui se sentent agressés par les afficheurs qui ne respectent pas le règlement, répondent à l’agression par l’agression.
    Franchement, y en a marre ! Si la pub la mettait en veilleuse pendant 24 heures et tout le monde discutait autour d’une table, tout irait mieux. Les afficheurs pourraient promettre leur responsabilité éthique, les publicitaires se lanceraient dans la bonne création, les antipub pourraint avoir une plus grande ouverture, les consommateurs pourraient donner leur avis. La publicité extérieure est en passe de disparaître. J’ai du mal à comprendre l’attitude de metrobus qui est effayé par le jSP. Ce n’est pas une question de courage, mais de bon sens.

  2. "La capitale a enfin aboli le format 4mx3m (Règlement Local de Publicité adopté le 18 déc à Paris après trois ans de débats et rébondissements) et ce malgré une opposition concertée des afficheurs." Bien fait pour Metrobus & Company !

  3. c’était pour avenir ,une nouvelle boite de pub, myriam était de face les seins a l’air et disait ;;;;;demain j’enlève le bas et c’est vrai elle a enlevé le bas mais c’était retournee.le texte disait ;;;;avenir un annonceur qui tient ses promesses. c’était une bonne pub.

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