Je lis dans son regard qu’elle ne lâchera jamais.
Notre première rencontre se déroule chez moi. Céline monte les quatre étages sans ascenseur sans râler, elle fait quelques compliments polis sur la déco et s’installe, parfaitement à l’aise, dans le salon. Sa courtoisie policée et son allure décalée me font penser à un personnage de Chabrol, à une jeune femme qui pourrait bien vous inviter à boire un thé chez elle, un après-midi pluvieux, sur une nappe brodée à la main en discutant du dernier prix Pulitzer, du fauvisme ou du dernier cocktail chez les « Duchemolles ». Mais il ne faut jamais se fier aux apparences.
Mi-bretonne, mi-alsacienne, cette directrice commerciale a décroché un mastère en communication d’entreprises, une licence d’Art contemporain et d’archéologie classique et un diplôme de communication visuelle dans une école de design.
Son parcours professionnel est également singulier : directrice de développement, conseil en investissement, en communication d’image, en développement durable, mais aussi journaliste, responsable éditoriale « on » et « off-line », rédactrice en chef, déléguée locale pour le 6e arrondissement de Paris, présidente d’association et je vous en passe. Bref, un profil financier-bancaire-commercial doublé de nombreux talents artistiques. Et un tempérament sanguin. Ça donne quoi dans le concret ?
Eh bien, la ténacité d’un pitbull et la vitesse d’un lévrier afghan, la logique cartésienne et l’illogisme ingénieux, l’humeur versatile et l’humour grinçant. Céline peut passer avec la même nonchalance du coup de cœur au coup de gueule. De plus, Céline est une femme de projet et d’action. En peu de temps elle comprend les enjeux, les atouts et les difficultés du JSP. Elle est commence à établir un « plan de bataille ». J’aime les esprits vifs et les gens polyvalentes. En effet, c’est une perle multifacettes qui peut changer de couleur selon l’éclairage. Et si on commençait par celui de l’Hôtel de ville ?
