Orangina rouge : Une panthère sado et un dompteur dompté.

La pulpe de Fred et Farid va secouer la pub ?

[wposflv src=https://www.lejoursanspub.fr/blog/wp-content/uploads/08-video/Orangina-Rouge-2009.flv height=405 {,} width=540 {,}]

près les girafes libertines en corset rose bonbon, les biches à la grosse poitrine en bikini rouge feu, les pingouins aux regards lascifs en porte-jarretelles et tous les autres animaux femelles sexy en diable, voici la panthère noire sado.
Ce que vous voyez ici c’est le spot Orangina en entier, pas censuré. Sur les écrans TV, vous aurez droit à la version light.

Depuis 40 ans, la saga d’Orangina n’a pas cessé de nous accrocher. Elle fait même partie de la mémoire collective des Français.
À l’origine, il y a une idée maligne. La pulpe reste au fond de la bouteille. Et bien, au lieu d’en faire un drame, on transforme son problème en atout et on le met en avant. Et voilà comment un vilain défaut se transforme en qualité. Il devient même un gimmick, un fil rouge, un élément de différenciation de marque, un véritable « plus produit ». Et aussi un concept et une signature publicitaire.

Du tic du serveur à la lambada, depuis 40 ans, on a bien secoué Orangina. Mes préférés étaient les hommes-bouteilles, complètement loufoques, inventés par Young Rubican qui me faisaient bidonner de rire. Et puis un beau jour, les « hommes bouteilles  » avec leur humour décalé, ont disparu et la pulpe créative est retombée en bas. En entraînant des parts de marché.

C’est à ce moment que Orangina a vu rouge et est allée chez Fred & Farid qui ont fait ressortir à nouveau le côté acide de l’orange. Et l’humour décalé est revenu à l’ordre du jour. Avec un zeste de transgression en prime. Allez, chaud devant ! Avec des femelles animales pulpeuses et sexy. Les enfants adorent et les ados (le plus gros consommateurs de soft-drink) accrochent. Certains adultes s’amusent, d’autres pas, mais on s’en fout, ils ne sont pas dans la cible. Les animaux à la sensualité torride ont un grand succès commerciale et font un carton. Et hop, la pulpe remonte et la marque enregistre une croissance en valeur et volume.

De « Naturellement pulpeuse » à « Naturellement méchante » il n’y a qu’un pas. La panthère noir en bikini doré qui fait danser son dompteur sous le claquement de son fouet, ça va faire mal. Il reste une question : le gros mec fouetté… Un hommage aux femmes ou aux animaux maltraités ? Pour le savoir il faut secouer sinon la pub reste en bas.