HUMANSEVEN : la gazelle bouffera du lion ?

HUMANSEVEN : Ni les 7 filles d’Eve ni les 7 péchés capitaux, mais les 7 milliards d’individus sur notre planète.
Ne l’appelez plus Les Gaulois… mais HUMANSEVEN.
Ce n’est pas la potion magique qui les a transformés, mais une longue réflexion sur le désamour pour la publicité et les besoins de la nouvelle génération.

La filiale d’Havas créée en 1992 change de nom, de méthodes, d’identité et se réinvente pour travailler autrement.

HumanSeven: 110 collaborateurs, 40 créatifs, une nouvelle vue. Et une nouvelle vie.

Franchement sceptique – moi, fille d’Havas, moi qui ai connu les fusions, les changements de nom, les rapprochements d’agence et la langue de bois – pour une fois je dois reconnaitre que ce n’est pas du blabla, mais une véritable révolution, un changement culotté, avec un nouveau modèle d’agence, des nouvelles méthodes de travail, parfois étonnantes comme plonger les neurones de toute l’agence pendant 24 heures sur un seul sujet, ou mettre le data au service de l’émotion, et viceversa. Jusqu’à la mise en place du coworking et de la décentralisation.
Bref, HUMANSEVEN innove vraiment et ose aller plus loin en mettant au point 7 process et services innovants.

« Nous sommes David et Goliath » dit Xavier Beauregard, DC et coprésident de l’agence. « Aussi agile qu’une agence indépendante et aussi puissante qu’une agence d’un grand groupe », dit Yannick Bolloré par écran interposé. « Plus qu’un changement de nom, c’est l’aboutissement de longs mois de travail sur l’entreprise, explique Elisabeth Billiemaz, Présidente de l’agence. Nous n’avions pas d’autre choix que de réinventer notre manière de faire et de penser ».

Jacques Séguéla était là pour assister au baptême et pour lui donner sa bénédiction. Il sait de quoi on parle, lui qui dans le temps a quand même changé quelques règles à la pub et donné un tournant au métier.

Des méthodes de travail souples et agiles en 7 points. C’est étonnant, c’est innovant. Et si certaines agences ont rendu plus souples l’organisation spatiale de leurs locaux en pensant à la génération Y et même à la Z qui commence à se mettre sur le marché, HUMANSEVEN a cassé les codes en libérant le travail à distance.

Bye bye triste Puteaux. Aux équipes la liberté de travailler où bon leur semble. Tous les espaces de co-working de l’Anticafé sont à leur disposition et aussi la station F de Xavier Niel, à Paris.

Fini le règne des éléphants, voici celui des gazelles, agiles et libres dans la savane, capables de bondir ou rebondir sur des idées, un changement sociétale, ou sur des tendances. On leur souhaite de bouffer beaucoup de lions.

Et pour ceux qui veulent en savoir encore plus, François Bonnet à posé quelques questions à Elisabeth Billiemaz et à Xavier Beauregard, lors de la présentation officielle.

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