Loto, ou comment quitter son job avec panache

Et si la roue tournait en votre faveur ?

A cette époque de grande incertitude, les jeux de hasard ont pris la part belle. Ils ont envahi littéralement notre quotidien de grisaille et de déprime pour se déclamer à toutes les sauces dans ces nouveaux lieux de vie où ils sont proposés à profusion. Jeux à gratter, loteries, nous avons tous tenté, au moins une fois dans notre vie, notre chance à l’un d’entre eux. Pour la grande majorité d’entre-nous, celle-ci n’a malheureusement pas été au rendez-vous et le bref moment d’excitation ressenti a rapidement fait place à une déception teintée de dépit.

lotoCependant, malgré des probabilités très minces de remporter le gros lot, nous sommes nombreux à tenter notre chance à nouveau la semaine suivante, avec l’espoir renouvelé de se mettre des « sousous dans la popoche ». Les raisons sont simples : l’appât du gain et la perspective d’une vie de pacha, que la Française Des Jeux a déjà illustré lors de ses précédents films pour promouvoir le Loto. Alors que la page 2014 est tournée et que le chapitre 2015 vient de commencer, la FDJ nous propose une autre raison de jouer au Loto, celle de la liberté, au travers d’un nouveau film publicitaire et d’une nouvelle signature « chaque jour est une chance ».

http://youtu.be/AkqXvpHfBgY

 C’est un spot humoristique très rafraîchissant que nous offrent ici l’agence de publicité BETC et la FDJ.

On ne peut que louer la subtilité dont a fait preuve le réalisateur Tom Kuntz, au travers de ce spot, pour stéréotyper de façon minutieuse le décor de l’entreprise.Que ce soit par l’open space froid et gris, le dédale de « boxes » où des employés affairés jettent des regards mauvais aux collègues qui font trop de bruit, les bien trop nombreux post-it collés un peu partout, la photocopieuse autour de laquelle du monde s’agite, la salle de réunion remplie de cadres à l’air pincé, la machine à café et les jolies secrétaires, aucun détail n’est omis.

 loto 1

De même, l’épopée des deux gagnants est truffée de symboles. Ils s’élancent en arrière, comme pour jeter un dernier regard à ce lieu de travail qu’ils quittent à tout jamais. Ils font, dans leur élan, s’envoler les post-it de leurs collègues, perturbent une réunion, se livrent à des cabrioles, le tout dans la décontraction la plus totale, semant le chaos dans un milieu à tous égards bien trop rigide. Leur sortie spectaculaire des locaux de l’entreprise est on ne peut plus symbolique : en brisant ces fenêtres, ils se sont libérés de leurs chaines.

loto 3

La scène de fin est un habile clin d’œil au film Easy Rider de Dennis Hopper. Tels des Wyatt et Billy des temps modernes, les deux hommes roulent sur la 66 illuminée par un coucher de soleil, prêts à savourer leur liberté jusqu’à la substantifique moelle, tandis que la reprise de « Born to be wild » de Steppenwolf résonne en arrière-plan.

loto 4

 C’est un succès pour la FDJ et BETC, qui nous montrent que la première chose que l’on gagne au Loto, ce n’est pas de l’argent mais de la liberté, et qu’au final, c’est le meilleur et le plus important de tous les gains. N’oubliez pas de vous entraîner à dévaler les routes avec votre chaise à roulette, ça peut toujours être utile !
Share Button

Laisser un commentaire