Un Café nommé Paresse

La paresse  est un vilain défaut ? Outre-atlantique, le français est synonyme de bon vivant, il sait savourer chaque instant, même entre deux réunions et une vie bien remplie. Un goût pour l’art de vivre, qu’on ne saurait contester.

Alors pourquoi ne pas importer une touche de paresse « made in France »… dans un café ? A l’heure où les cafés à chats, à calins ou encore les cafés suspendus se multiplient, où le slow mouvement devient tendance, un café insolite d’un genre nouveau part à la conquête du monde. Ou plutôt des hipsters San-Franciscains et des frenchy expatriés aux US, clientèle cible du Paresse Café. Une population qui vit, elle, à 200 à l’heure et aurait bien besoin de savoir s’arrêter pour mieux repartir.

20140530012633-10268410_10202801168843761_4132978826470616023_n

Deux femmes habituées à une cadence de vie infernale – Babette Auvray-Pagnozzi, publicitaire chevronnée et empêcheuse de tourner en rond, et Ingrid Vierne, financière et globe-trotteuse invétérée – veulent imposer la pause à la française : celle qui permet de recharge les batteries avant de repartir de plus belle, puisque « la pause fait partie de la musique ».

Hamacs relaxants et aquariums aux poissons multicolores pour le décor, cocktails de fruits frais et snacks aussi bons que beaux pour les papilles, massages divins et expositions photo uniques pour l’animation, le Paresse Café c’est avant tout un état d’esprit.

Le Paresse café c’est aussi un projet fondé sur le respect de l’environnement et de l’éthique, cimenté par l’humain et bétonné par la transparence, mais également un projet bâti sur le collectif : chacun peut contribuer à « l’émergence d’un projet créatif, humain, osé et très frenchy qui serait sinon tombé à l’eau ou… de son hamac » à travers la levée de fonds par crowfunding.

Côté communication, Paresse Café c’est « budget XXS mais ambitions XXL ». Une identité graphique très évocatrice, et surtout un slogan délibérément provocateur, agrémenté d’un point d’ironie typiquement français : So what ؟

La campagne, résolument digitale, volontairement légère, tendrement cynique, est orchestrée par Babette en personne. Le dispositif digital s’est ouvert sur une vidéo pour le moins exotique et décontractée visant à faire connaître le projet et à donner envie d’y participer

https://www.youtube.com/watch?v=5bQkORQrY-o

Depuis, une campagne mettant en lumière les effets bénéfiques de la paresse à travers l’histoire a alimenté le buzz autour du projet. Des annonces drôles savamment concoctés par Victor Boyer et Oliver Britshees, jeune team créatif qui avait déjà montré patte blanche en remportant deux prix aux derniers Chatons d’Or.

photo2 photo1

La version anglaise, ainsi que le compte à rebours essaient de séduire les américains et les frenchy sur les médias sociaux, tandis que Babette Auvray-Pagnozzi orchestre la campagne en France.

Pour se la couler douce, il faudra encore patienter jusqu’au 31 juillet. D’ici là, vous pouvez continuer de contribuer au projet… enfin si vous n’en avez pas la flemme.

Qui fait quoi :

Marque : Paresse Café
Cliente : Ingrid Vierne
Agence : La Squadra
DC : Babette Auvray-Pagnozzi
TEAM VO : Oliver Britschees (DA )/Victor Boyer( CR )
Conseil US: Veronique Gautier-Vencat, Brand Builder
Graphiste : Steven Gauguin
Réalisateur : Matteo Primiterra, Slow motion : Matteo Stocco 
Typo annonce: Denise Bentulan
Médias sociaux USA : Ivan Ferret & Sophie Von Hatten
Share Button

1 réflexion au sujet de « Un Café nommé Paresse »

Laisser un commentaire