Ipsos, is watching you ?

Il vous observe. Il sait tout de vous.

love big brother

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il connaît la senior, la junior et même la kid’s attitude. Il est au courant des habitudes des consommateurs et des consomacteurs de tout sexe et tout âge.
Non, non, n’ayez pas peur. Ce n’est pas « Big brother » et il ne vous veut que du bien. Ses sondages servent à répondre à vos besoins et à créer ce qu’il y a
de mieux pour vous.

Aujourd’hui, nous avons rendez-vous avec le grand manitou des études. Nous rencontrons Benoît Tranzer, le Directeur Général d’Ipsos ASI France. [1Ipsos c’est la grande bible de l’univers de la communication.

Combien d’études par an ? Allez, dites un chiffre, juste pour voir. Et bien, 2 000. C’est impressionnant, non ? Ipsos connaît les campagnes qui marchent et celles qui ne marchent pas et publie même un palmarès annuel. Nous serions enchantées qu’un institut d’études aussi reconnu que Ipsos accepte d’être partenaire du
Jour Sans Pub.

Pendant que la standardiste nous annonce, Florence admire l’incroyable entrée qui ressemble à une proue. Pas étonnant, c’est la suite logique de cet immeuble en forme de navire. L’architecture avant-gardiste, entre design et high-tech, révèle déjà qu’Ipsos est à l’aise avec son temps. Le partenaire idéal pour le JSP, quoi. C’est Ipsos qui a réalisé les études sur le consommateur et la pub. Vous souvenez-vous ? La fameuse enquête « Publicité et Société » commandées par l’agence Australie[2], celle qui a jeté un pavé dans la marre. D’ailleurs, à cette occasion, le co-président avait déclaré « Le modèle actuel est obsolète et il est essentiel de renouveler, de créer un discours en adéquation avec cette réalité. Il faut trouver des pionniers pour révolutionner les idées dans l’univers de la communication. Ipsos y est prêt. »
Nous aussi. D’ailleurs les pionniers, c’est nous. Il suffit de regarder le nombre de flèches enfoncées dans notre dos pour pouvoir s’en assurer. Comme vous pouvez bien l’imaginer, la déclaration du co-président nous remplit d’espoir. Quoique… Ce ne serait pas la première fois que ce qu’on dit ne correspond pas du tout à ce qu’on fait !

Benoît Tranzer nous accueille chaleureusement. Il a un ton assuré et le regard franc. Aujourd’hui c’est Florence qui parle, pendant que moi, je me remets tout doucement de mes émotions de la veille. « Cet événement est né d’une prise de conscience du problème entre les marques et les consommateurs. La relation univoque, distante, parfois totalitaire des marques, est en décalage avec leurs attentes, et a fini par rendre la pub obsolète. » Elle parle du consommateur « sursaturé » d’informations et de messages publicitaires, de la rupture que le JSP veut créer, parce que c’est en remettant en question les vieux clichés et les messages formatés et surtout en faisant participer les consommateurs à la réflexion, qu’on pourra révolutionner les idées dans l’univers de la communication et construire son devenir dans cette société en pleine révolution technologique. »

Je vois un éclair passer dans les yeux de Benoît Tranzer. Ce sont les derniers mots qui ont capté son attention. La révolution et le choc technologiques, il en connaît un rayon. Le sujet le passionne. Nous l’écoutons avec un vif intérêt pendant qu’il analyse, commente et nous traduit en chiffres et en lettres ce que pour nous n’était qu’une simple intuition.

Jusqu’ici nous avons eu des interlocuteurs qui nous regardaient comme des OVNI sans comprendre grand chose à ce qu’on leur racontait. Certains ont réagi au lance-flamme ou nous ont pris pour des fous furieux en nous regardant d’un air condescendant. D’autres ont compris, parce qu’ils étaient brillants ou visionnaires. Mais là, nous sommes face à quelqu’un qui maîtrise parfaitement le sujet et qui a même une longueur d’avance.

Vous ne pouvez même pas imaginer le bien fou que ça fait de tomber sur des gens qui savent capter l’air du temps. Benoît Tranzer sait que ce qui hier était l‘accessoire aujourd’hui est essentiel, il connaît le nouveau consommateur, zappeur et insaisissable. Il comprend pourquoi nous voulons donner un sens à l’achat. Et aussi la raison pour laquelle nous parlons de connivence, de posture citoyenne, de lien quasi-ombilical, de « relation horizontale » et même de communication à 360°. Il comprend aussi l’exigence de créativité et d’audace. C’est quand même agréable de ne plus avoir l’impression de parler chinois. Après la méfiance des myopes, des bègues, des crispés, des sourds et des muets, voilà un échange enrichissant.

Nous savourons le plaisir, puis nous passons aux détails opérationnels en lui précisant aussi l’ensemble des partenariats média et hors médias que nous avons développé.

Benoît Tranzer sourit. Il nous dit qu’il est partant pour un partenariat, à condition que l’ampleur de l’événement soit significative. Ipsos est prêt à réaliser une étude concernant la publicité qui permettra de mesurer l’impact du Jour Sans Pub sur l’opinion des Français. Il sera aussi ravi de participer à la table ronde qui aura lieu à Issy-les-Moulineaux avec M.Santini et M. Séguéla.

Notre cœur fait des galipettes. Ipsos est avec nous ! Nous quittons le beau navire et son capitaine, ohé, ohé ! Nous sommes aux anges. Comme quoi, les chiffres peuvent aller encore plus vite que les mots. Et tout connaître peut aider à mieux comprendre. I love big Ipsos.

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9 réflexions au sujet de “Ipsos, is watching you ?”

  1. Je trouve que cette image de Big brother est bien choisie. Bien sûr, c’est un Big brother gentil, mais le côté surrealiste colle bien à Ipsos. En effet, on entend toujours parler de lui, mais il reste abstrait. C’est très étonnant de découvrir que derrière il y a des hommes et on comprend enfin à quoi ça sert.

  2. Ce monsieur Tranzer est au courant de ce que nous voulons et il a compris la legitimité du JSP et tous les avantages qu’il apporterait à tout le monde. Il connait surement l’UDA et l’AACC. Pourquoi n’interviendrait-il pas auprès d’eux pour plaider votre cause ? C’est eux qui bloquent tout et ce serait dommage si tout devait foirer parce qu’ils n’ont rien compris. Le president d’Ipsos pourrait leur expliquer, non ?

  3. Je partage l’avis de jeen -louis. Etant donné que dans ce milieu on ne peut pas avancer si les gens qui font la loi ne sont pas avec vous, il ne faut pas hésiter à passer par les gens qui ont du poids. M. Tranzer est en mesure de plaider votre cause et d’expliquer les avantages du JSP. Apparemment il est intelligent, il peut demonter avec des chiffres qu’ils ont tout à gagner s’ils repondent auc demandes des consommateurs. Pourquoi s’en priver ?

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