A la cantine, c’est BETC qui régale

Un diner à la cantine

Quand on reçoit l’invitation d’une agence pour un diner à la cantine on se dit que les temps sont décidément bien durs ou alors qu’en période de disette les fastes dans le food ne sont vraiment plus de mise.

Le mot cantine a un puissant effet Proustien : on revoit les endives amères de notre enfance nageant en eau trouble, accrochées à une tranche de jambon comme à une pauvre bouée de sauvetage, on remâche une étouffant hachis Parmentier cachant une viande cuite et recuite. Et puis, comble d’horreur (rien qu’au mot on frémit) on grimace à la pensée du choux de Bruxelles, amère promesse de classes entières livrées aux flatulences et aux gaz sournois. Avouons-le, on y va à reculons.

Mais c’est oublier un peu vite qu’on va à la soirée d’une agence de pub. Et d’une des plus créatives du monde : BETC.

Un diner à la cantine. Mais placé, s’il vous plait.

Des directeurs de création en cuisine

Créative en effet. Quand l’agence s’installe à Pantin après avoir quitté son 10e arrondissement riche en restaurants aussi variés qu’exotiques, elle teste les offres de la restauration collective. Expérience déprimantes qui convainc Rémi Babinet, Mercedes Erra et toute l’agence de monter « leur cantine » en faisant appel à un duo virtuose: Delphine au piano (ancienne Nanashi et Chateaubriand) et en chef d’orchestre Jean-Pierre (ex Marc Veyrat, David Toutain, passé par le Lido et le Silencio) .

Ensuite pour faire rimer collective avec créative, la cantine invite en guest star chaque semaine un chef différent: Jean Imbert, Céline Pham, Walid Sahed… Et enfin pour réduire le temps d’attente de la commande et de l’addition BETC ajoute à la formule du jour une touche de digitalisation : commande sur app et service à table. On est loin de la cantoche à la papa qui rime avec rata.

Ce soir, dans le grand réfectoire des magasins généraux , entre bibliothèque et cuisine ouverte on découvre que le hachis Parmentier peut être un plat extrêmement raffiné, qu’on peut se resservir de choux de Bruxelles (si si , je vous assure) et qu’au dessert, on peut faire autre chose du riz au lait que le catapulter sur son voisin.

Un riz au lait qu’on n’a pas envie de balancer sur son voisin.

Alors quand Rémi Babinet déclare que le repas est « le moment le plus important de la journée », on voit qu’il ne plaisante pas. Moi je veux y retourner à cette cantine, avec mes copains, mes copines. Ce soir, je suis reparti le palais comblé avec en provision, le savoureux Cantine Générale, le « premier livre Pop culturel sur le thème de la cantine » et un verre en Pyrex qui me disait que, j’avais 28 ans.

 

Après le Guide des Grands Parisiens, premier guide culturel du Grand Paris, les Magasins généraux présentent leur seconde édition, imaginée en collaboration avec Phamily First : Cantine générale. Édité grâce au soutien de Leroy Merlin, client fidèle de BETC, Cantine générale est le tout premier ouvrage pop-culturel traitant du sujet de la cantine sous toutes ses formes et sur la manière dont elle nous accompagne tout au long de notre vie en collectivité.

En France comme chez nos voisins, le « manger ensemble » a son importance et ses particularités. Réfectoires, cantines d’entreprises, restaurants routiers ou encore pornfood, la cantine s’impose comme un véritable sujet sociétal. Intégralement bilingue, l’ouvrage présen te 156 pages d'articles, d'interviews, de reportages photo, d'illustrations, de recettes de chefs, subdivisées en 7 chapitres thématiques : Kiddo, Canteenager, Worker, Cantines, Foodie, Politique et Turfu. 
Les Magasins généraux développent des contenus culturels originaux, sans limite de forme – saisons, festivals, expositions, résidences, rencontres, ateliers, performances, concerts, soirées, programmes hors-les-murs et éditions – avec des créateurs de tous horizons : artistes, architectes, designers, musiciens, danseurs, chefs cuisiniers…
Cantine générale est disponible en librairies et sites marchands dès le 25 janvier au prix de 18€.
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