Il est minuit à Paris : Joyeux Noël de chez Bergdorf Goodman!

L’avantage de vivre de l’autre côté de l’Atlantique, c’est qu’on peut encore faire son shopping de Noël alors que la France cuve à la Messe de Minuit. Maintenant que, chez vous, tous les cadeaux sont bien rangés sous le sapin et que vous l’avez couvert de barbelés pour empêcher les gosses d’ouvrir les paquets avant demain matin, vous avez bien mérité un truc fou, monstrueux, égoïste, inconcevable… RÊVER.
BG_1_loresPour le faire, voici un petit cadeau de Noël du JSP : quelques images des plus belles vitrines de Noël à New York. Comme chaque année, malgré une baisse de fréquentation des grands magasins, la surenchère est de mise. Qui des deux plus luxueux department stores de la Grosse Pomme, Barneys et Bergdorf Goodman, a gagné? À vous de juger.  Saks n’était pas mal non plus… Sans compter Henri Bendel qui célébrait 20 ans de collaboration avec le plus parisien des illustrateurs New Yorkais, Izak.
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Magiques, poétiques, indescriptibles… les vitrines »Brilliant Holidays »de l’iconique Linda Fargo chez Bergdorf Goodman ont demandé 18 mois de préparation et 70 fois plus de cristaux Swarovski que la cérémonie des oscars, soit 7 millions! Les robes elles-même ne sont pas à vendre, mais commandées spécialement à des designers comme Johnson Hartig de Libertine, Naeem Khan et CD Greene. Quelques pièces exceptionnelles signées Alice + Olivia et Bagdley Mischka sont en vente dans la boutique qui, par ailleurs, profite de ses vitrines pour mettre en avant son nouveau rayon joaillerie.  BG_3_lores Quand on aime, on ne compte pas… Mais quand même! Le prix de ce type de réalisation aux multiples tableaux plus époustouflants les uns que les autres n’est jamais communiqué… Cependant, il est évident que sans la « généreuse » participation du géant mondial du cristal (et en particulier d’Atelier Swarovski qui expose certains de ses bijoux), le Neptune entièrement reperlé, la main rose géante aux  lignes de vie parfaites ou la guitare géante n’auraient peut-être pas été aussi brillants…BG_4_loresAvec des vitrines de plus en plus artistiques, opulentes et sophistiquées, les collaborations entre les grands magasins de luxe et les marques deviennent incontournables. Pour les marques qui veulent faire rêver, quel meilleur medium que les vitrines de Noël? Ainsi, Saks et Master Card. Ou Barneys, le grand magasin plutôt snob des designers de pointe, qui a ouvert une de ses vitrines à un circuit de Lexus miniatures, donnant ainsi à la marque haut de gamme de Toyota la crédibilité fashion qu’elle ne parvient pas toujours à obtenir.
Lexus-Resized-1024x584Toujours dédié à l’avant-garde et à l’art, Barneys a vraiment créé l’événement avec ses sculptures de glace… Mais s’est retrouvé totalement à contre-courant de la météo de la Côte Est, avec son thème « Chillin’ Out »: si « Chillin’ Out » signifie « on se détend », ça veut aussi dire « ça se rafraîchit » – ce qui n’est franchement pas le cas avec le Noël le plus chaud de tous les temps à New York…
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Avec deux vitrines réfrigérées pour accueillir notamment des châteaux de glace, Barneys nous invite peut-être à garder la tête froide par rapport à l’e-commerce. Oui, mon doorman est submergé tous les jours par les paquets : tout le monde achète de plus en plus sur internet. Et oui, il y a souvent de meilleurs deals à faire en ligne qu’en magasin. Mais tant qu’on aura des jambes pour marcher et des yeux pour les écarquiller, les grands magasins continueront à être les meilleurs story tellers de Noël pour les petits, les grands, les villes et les marques.

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Pour finir avec les deux mots jargonnesques de l’année : tant que le « brick and mortar » entretiendra sa valeur de « retailtainment », ce sera chouette de se ballader sur la 5e avenue! Ouf! Ça y est. Je l’ai dit. C’était juste pour faire « pro »…

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