Quand la magie digitale rencontre la magie de Noël

Noël est toujours magique ! Des lumières qui scintillent dans les rues, la joie de se retrouver tous ensemble et, à Paris, l’illumination des Grands Magasins (les Galeries Lafayette, le BHV, BonMarché et Le Printemps).

Cette année, le Printemps, qui avait lancé cette idée en 1865, a fait un bond dans le XXIe siècle en partenariat avec Burberry. A priori, les nouvelles technologies ne se marient pas bien avec la fête la plus kitsch de l’année … Et bien, oui ! C’est un pari gagné. Comme les enfants, les adultes peuvent maintenant aussi rentrer à l’intérieur des vitrines. Les uns avec leur smartphone, les autres avec le téléphone de papa-maman et pour d’autres avec les mains…

vitrinePrintemps

Grâce à un dispositif digital, on suit le périple féerique d’un gamin entre Londres et Paris, on zoome, on regarde, on est dedans et l’on a plus envie de partir. Le rêve de tout annonceur. Les parents deviennent alors acteurs de l’événement et pas simplement accompagnateurs de leurs enfants. Même si ce n’est pas évident pour tout le monde de comprendre du premier abord le fonctionnement de l’ensemble.

Pourtant, le dispositif et la connexion sont super simples : il suffit de relier son smartphone à un réseau wifi spécifique et le tour est joué. À l’heure où il faut fournir son adresse mail et bien d’autres renseignements ou être obligé à regarder de la publicité mal ciblée dès qu’on veut les moindres contenus ou renseignements, cela change.

On arrive directement dans un site web optimisé pour mobile qui nous plonge dans le voyage raconté par ces vitrines. Les familles sont toutes invitées ensemble à se balader d’une histoire à l’autre. L’interaction se fait grâce à des appareils photo judicieusement placés et on immortalise nos propres photos sur smartphone sous des angles inédits.

Interieurvitrine

Ce n’est que le début du jeu-voyage. On cherche où sont les appareils photo et on joue à trouver le meilleur angle possible. C’est addictif. Les adultes jouent presque plus que les enfants. C’est la magie de Noël. Et la magie d’un dispositif bien pensé et bien dans son temps.

Là où tout le monde serait passé rapidement devant la vitrine et les silhouettes d’un couple habillées de pied en cap en Burberry, il s’arrête puisqu’il devient partie prenante de l’histoire racontée. On peut y déclencher un orage avec effet sonore et visuel.

Boutonorage

Et on recommence, c’est vraiment fun, on s’amuse comme les enfants, véritable première cible des vitrines. Tout le monde n’utilise pas le service. Mais au moment où papa-maman comprennent que l’on peut interagir avec, en voyant quelqu’un le faire, ils n’hésitent pas à vous interpeller et en redemandent. Cela donne presque une vie à la vitrine. Le contrat est triplement rempli. Le Printemps nous a captés devant son magasin et a amené nos regards vers les produits Burberry.

Et on y passe deux fois plus de temps que celles des Galeries Lafayette, qui elles n’ont aucun dispositif digital. Ça nous capte et nous retient. On est donc plus exposé aux produits de la marque et à la possibilité d’entrer dans le magasin. Et tout le monde en ressort gagnant.

Cette stratégie est vraiment intéressante. On se sent pas vraiment poussé et on a envie de continuer. Cette action en complément des vitrines, apporte de la fraicheur et donne envie d’y revenir. Ce qui était souvent vu comme une corvée par les parents est aujourd’hui amusant. C’est un peu comme l’étape suivante du web to store. Cela regroupe des actions sur le site internet qui vous amène en boutique pour pouvoir retirer ses achats en magasin, par exemple.

Après ce dispositif de Noël qui n’a qu’un temps, on pourrait imaginer une « expérience shopping » augmentée. Cela pourrait être une vision de certains produits dans d’autres couleurs, sa livraison directement chez soi avec un paiement en magasin ou encore des bons de réductions accessibles grâce aux mobiles.

Avec un peu de magie digitale, Le Printemps nous fait passer de l’autre côté de sa vitrine.

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