Vu de la rive droite, la data c’est glamour !

Rencontres de l’UDECAM. Une journée complète sur le thème de la data, porté par des costumes cravates du plus grand sérieux dont Sir Martin Sorrel en personne, le tout introduit par la secrétaire d’État chargée du numérique…

udecamvalerieJe vous avoue qu’en terme de fun, il y avait de quoi s’inquiéter.
Mais apprendre et comprendre c’est excitant et là, après des années de discours fumeux et de béatitude digitale, c’était enfin clair, concret, précis.

SorelAlors que les marques du passé n’aient plus peur des marques naissantes, que les médias traditionnels n’aient plus peur des nouveaux, que les costumes n’aient plus peur des baskets et que tout le monde se lève pour Danette et pour célébrer le nouvel ordre établi. Car aujourd’hui le marché s’est reconfiguré pour digérer la complexité de la digitalisation et proposer aux annonceurs une offre plus simple et, sur le business, plus efficace que jamais.

Donc, à partir d’aujourd’hui sur la science digitale il y aura 3 groupes :

Dans le premier, mon associée et moi même, ayant assisté à l’intégralité de la présentation sans faire aucune pause, ayant embrassé Sir Martin Sorrel et serré la main de Bertrand Beaudichon (ou le contraire je ne sais plus).

Dans le deuxième, les lecteurs de ce blog qui, en un coup d’œil, auront le seul panorama complet et précis du monde digital d’aujourd’hui et de demain.

Et enfin les autres …

La Data est glamour quand elle devient un moyen de simplifier le monde de la publicité, digital compris, et le rendre accessible nos clients. Alors apprenez par cœur ces quatre axiomes et vous pourrez faire les malins.

1. De la même manière que la médecine dite moderne n’a jamais remplacé la médecine traditionnelle et que toutes 2 cohabitent en très bon termes au sein de la société, media moderne (celui du ouh la la tout va trop vite on comprend rien) et media traditionnel (télé, affichage, cinéma) vont cohabiter sans se cannibaliser.

2. On peut toujours parler de Bi Dataiser et profiler les metadonnées dans un objectif de retargetting (reciblage) mais dans le fond, on veut toujours toucher une cible très large pour faire du business. Concevoir son offre de manière cohérente pour séduire le plus grand nombre est plus rentable que qu’aller trop loin dans le ciblage.

3. La sur-segmentation et l’hyper spécialisation des agences de communication n’est pas au service du client. Il est fort probable que dans quelques temps, nous retrouvions d’un coté les agences de création, tous médias confondus et de l’autre les agences médias (tous médias confondus, est-il besoin de le préciser ?).

4. D’un point de vue mondial et sur tous les marchés l’offre est largement supérieure à la demande. Les marques gagnantes sont celles qui sauront créer de la différenciation pour vendre plus que leurs concurrents. Le seul moyen de faire de la différenciation, c’est la publicité (Sir Martin Sorrel. Mec qui pourrait s’acheter toutes les boites qu’il veut et qui continue à s’acheter des boites de pub).

Alors, on se fait un petit plateau-tablette chacun sa série en twittant à la génération Z qui est encore enfermée dans sa chambre de venir fissa ? Et oui, sinon ils vont rater la pub à la télé.

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