Séguéla d’avril : une journée chez W

Le 1er avril, les agences de publicité françaises ont ouvert leurs portes aux curieux. Certaines dispensent les cours que vous n’aurez jamais à l’école, tandis que d’autres misent sur l’apéro en musique.

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Chez Wcie, l’agence poétiquement qualifiée des designers de territoires, on met les petits plats dans les grands, et on propose rien de moins qu’un concours de… Séguéla d’Or, présidé par Jacques Séguéla « himself ». En effet, l’agence avait dernièrement célébré les 80 ans du père de la pub en lui érigeant une statue… miniature.

10152678_682071541853692_425636580_nCette statue, d’or, d’argent, de bronze ou même en chocolat, c’est le prix pour lequel se battaient les quatre équipes finalistes des Séguéla d’Or. Au programme ? Après une sélection sur la présentation de l’agence, les finalistes ont eu deux heures pour se départager : partie de babyfoot, recherche de « Thomas », test de déstabilisation (joueuse de flute ou spectacle de mimes en pleine présentation)… et créer une marque et sa communication, parce qu’on est quand même là pour ça !

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Pour faire patienter les 10 équipes qui n’ont pas su franchir l’épreuve de la présentation d’agence, direction l’étage des créatifs pour la présentation du Creative Digital Report. Cette étude, issue du blog de l’agence Wonderful Brands, fait un état des lieux de l’usage du digital par les marques à travers 100 campagnes parues en 2013.

Ce qu’il faut en retenir ? Les marques adoptent trois postures différentes sur le digital :

– La digital reality : la communication n’est plus une démonstration mais une expérience. Exemple : Unilever organise un concert de violons où le crin des archets n’est rien d’autre… que des cheveux humains, pour promouvoir ses produits capillaires.

– La digital utility : les marques cherchent à rendent service aux consommateurs, au-delà des produits qu’elles proposent. Exemple : pour expliquer sa technologie Start&Stop, Volkswagen met au point un plugin Youtube qui stoppe la vidéo… lorsqu’on ne la regarde plus.

– La digital culture : la communication s’adapte aux codes de l’époque, ceux d’une génération digitale. Exemple : Le Ministère de la Santé d’Ontario compare le fait de fumer en soirée… à celui de péter en soirée.

Sans grande surprise, c’est M, « l’agence qui retourne W », qui est sortie vainqueur des premiers Séguéla d’Or. Au pays de la création, le culot est roi.

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