Alors, c’est qui, qui me ramène ?


La Germaine de Lustucru est monté au ciel, avec ses petits bonshommes verts.

[wposflv src=https://www.lejoursanspub.fr/blog/wp-content/uploads/08-video/Saga-Lustucru-les-martiens-1982-2010.flv height=352 {,} width=540 {,}]

Germaine est née il y a 34 ans (1981) chez Bélier, une agence du groupe Havas. Elle essayait de refiler ses œufs fêlés à Lustucru. Oh, la honte ! On sait bien que chez Lustucru il n’y a pas d’œufs fêlés.

Mais, en 1984, pour donner à la marque un coup de jeune et pour séduire les jeunes mamans, l’agence surfe sur la tendance du moment (les extraterrestres) en créant des marionnettes vertes, très drôles et complètement fêlés de pâtes. Bélier fait appel à un talentueux réalisateur, parfaitement inconnu, Etienne Chatillez. C’est comme ça que la saga des martiens est née. Germaine, avec son éternelle charlotte sur la tête, est restée là pour faire du renouveau dans la continuité. Et elle a été enlevée par les petits hommes verts afin de leur préparer des pates.

Cette saga a donné de l’essor à la marque (qui a gagné 8% de notoriété en deux ans), a marqué à plus jamais les esprits du grand public en rencontrant un énorme succès et des publicitaires de l’époque (l’un des spots fut même nommé aux César de l’époque ). Mais aussi des jeunes publicitaires qui s’y connaissent, car désormais elle fait partie des classiques de la pub.

Pendant des longues années, Germaine a été la porte parole de Lustucru, la marque grenobloise, connue pour sa recette traditionnelle de pâtes aux œufs frais. Incarnée par la comédienne Maggy Dussauchoy, Germaine est devenue une icône de la pub et rentrée dans la légende, tout comme Don Patillo, la Mère Denis ou monsieur Marie. Elle est partie, le 27 aout, à l’âge de 88 ans.
On lui souhaite de tout cœur un bon voyage !

Share Button

1 réflexion au sujet de « Alors, c’est qui, qui me ramène ?
 »

  1. Elle faisait partie des personnages qui ont bercé mon enfance. A l’époque, nous avions une relation affective avec monsieur Marie, la mère Denis et, bien sûr, notre Germaine. Je suis triste, c’est un peu de mon enfance qui s’envole avec elle.

Laisser un commentaire