France Télévisions : retour à la case depart

Les règles du jeu de l’oie ressemblent étrangement à celles de la vie.

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Illustration : Elena Prette, elenaprette.carbonmade.com

Après une période de chance où nous avons avancé très vite, nous voilà bloqués sur la case France Télévisions. C’est la redoutable case 42, celle qui ramène inexorablement en arrière.

Je vous rassure tout de suite. Vos souvenirs sont bons. Nous avons déjà parlé de France Télévisions et la chaîne publique avait bien laissé la porte ouverte au JSP. Mais depuis que le grand patron a changé, nous n’avançons pas d’un pouce.

On a beau jeter les dés, mais pour atteindre la case « Patrick de Carolis », il faut passer par trois autres cases : celle de Patrice Duhamel, directeur général chargé des antennes, du développement et de la diversification, de Patrick Charles, nouveau directeur des opérations exceptionnelles et des événements et de Bastien Millot, Directeur délégué auprès du Président, en charge de la stratégie, de l’innovation et de la communication. Mais où est-il donc passé mon fil d’Ariane ?

Finalement je fais appel au fil de Céline qui connaît vie, mort et miracles de chacun des DG et aussi un directeur de cabinet qui peut l’appuyer et l’aider à rédiger un courrier qui pourrait accélérer le mouvement.

Heureusement, puisque au bout de six moins, nous sommes toujours dans le même labyrinthe. Bien sûr, Céline a bien reçu un courrier de Damien Cuier, directeur du cabinet du Président Directeur Général qui lui confirme que M. Duhamel et M. Charles vont examiner avec beaucoup d’attention le dossier baptisé « LE JOUR SANS PUB », mais le temps passe et nous ne savons toujours pas si France Télévisions « dernière version » sera avec nous.

M. Patte me confirme aussi que notre dossier est effectivement dans les mains de Patrick Charles, à qui, dans le cadre de la nouvelle organisation et d’une nouvelle répartition des tâches, revient la responsabilité de déterminer la suite à lui donner.

J’ai l’impression qu’on tourne en rond. Céline trouve ça normal. « Ils ont plusieurs dossiers à examiner et c’est une grosse machine. Sans compter qu’il s’agit du Service Public. »

C’est Thierry Chomel [1] qui m’indique un chemin parallèle. Il me conseille de contacter, de sa part, Guillaume Astruc, directeur général adjoint de France Télévisions Publicité.

Et me voilà dans la case Guillaume Astruc. L’optimisme n’est pas au rendez-vous. Il me dit que France TV a beaucoup de contraintes, comme les quatre minutes de coupure publicitaire. Ils ne pourront pas prendre position. C’est un débat politique. Pour assurer son financement sans augmenter la redevance, la chaîne publique devrait augmenter la publicité.

Je connais la position de De Carolis qui veut des moyens supplémentaires pour améliorer la qualité de la scène. Je suis aussi au courant du débat sur la possibilité de l’américanisation du système publicitaire. Mais nous leur demandons juste un jour, pas de changer leur politique.

Guillaume Astruc me propose de contacter de sa part Bruno Belliat, directeur de la communication et des études de la régie publicitaire de France Télévisions.

Nous passons à la case Bruno Belliat, à Boulogne-Billancourt, dans les locaux qui abritent la régie. M. Belliat me reçoit avec Florence, mais je le sens circonspect et méfiant. Je ne suis pas étonnée. Le propre d’une régie publicitaire est de vendre l’espace publicitaire. Vous imaginez quel effet peut faire « le Jour Sans Pub » à des professionnels qui sont là pour vendre de la pub ? Même si France Télévisions Publicité est soumise au contrôle de l’État, elle reste une société commerciale.

Bruno Belliat nous confirme que le service public est confronté au problème du financement avec deux options : augmenter la redevance ou le volume de la pub. D’accord, mais la mission du service publique c’est aussi de favoriser le débat démocratique et les échanges. Et ce n’est quand même pas une journée sans pub qui ferait augmenter la redevance !

Il nous précise que rien qu’une journée représente un important manque à gagner : 1 million d’euros. Impressionnant ! Nous lui parlons de ce que la chaîne aurait à gagner. Bien sûr, il n’y a pas de zéros derrière et le bénéfice ne se chiffre pas en euros. Mais on peut aussi capitaliser sur des valeurs qui n’ont pas de prix, comme le respect, l’écoute et la proximité avec le téléspectateur. Nous lui exposons en détail le projet et les différentes possibilités de partenariat. Nous discutons longtemps. Je le sens se détendre au fur et à mesure que notre rendez-vous avance. Il finit même par nous offrir un sourire. Ouf !

Au moment de nous quitter, il nous indique que M. Millot est très difficile à atteindre et nous demande de le tenir au courant. Si son empressement semble sincère, sa conclusion est prudente. « Je n’ai pas de pouvoir décisionnel, je suis locataire, pas patron ».

Le temps passe et je commence à désespérer. À cette vitesse, nous n’avons qu’à tout recommencer bientôt avec un nouveau Président. Et voilà que nous recevons un retour de bureau de M. Millot. Enfin nous avons un rendez-vous à la direction de FT.

Le méga-immeuble sur l’esplanade Henri de France est à la taille du monstre France Télévisions. Nous rentrons du mauvais côté et nous nous perdons trois fois dans le dédale des escaliers.

Céline est surexcitée « Parmi ses objectifs, Patrick de Carolis a celui de respecter davantage le public. Je viens de lire sur leur site Web que la chaîne fera régulièrement une opération exceptionnelle autour d’un thème fédérateur. Ils font aussi des partenariats qui se concrétisent par la diffusion gracieuse de spots ou par une couverture rédactionnelle dans les journaux des chaînes ou sur les sites Internet.»

Je suis bien moins optimiste : la diffusion gracieuse de spots et l’augmentation des recettes publicitaires ne font pas un très bon ménage.

Après une course à bout de souffle pour ne pas être en retard, on nous arrête pour nous contrôler avant de rentrer dans l’ascenseur. Non, je n’ai pas pris ma Beretta. C’est bon, nous montons à l’étage des chefs pour atteindre la case Millot.

Je me demande si c’est bien M. Millot qui va nous recevoir. Céline en doute fortement. Avec une certaine déférence, elle me précise que c’est quand même un proche de Jean-François Copé, qu’il a épaulé dans ses différentes fonctions ministérielles. Et aussi l’ancien directeur de cabinet du ministre délégué au Budget à la mairie de Meaux. « Et alors ? » « C’est un monsieur très important et très occupé qui a bien d’autres chats à fouetter que s’occuper du JSP. C’est déjà un miracle qu’il se soit penché sur notre dossier.»

En effet, nous sommes reçu par Pierre-Louis Lacoste, une version jeune et décontracté du « lupus politicus urbanus ». C’est lui qui est chargé de transmettre à M. Millot les détails du JSP. M. Lacoste parle à 300 à l’heure et ne tourne pas autour du pot. Il nous résume rapidement les arguments que nous avons déjà entendu à la régie ainsi que la stratégie de l’antenne, nous dit que le manque à gagner est trop important et qu’il faudrait chambouler la grille de programmes déjà prévue.

Je lui suggère l’éventualité de consacrer une tranche horaire au JSP, l’effort financier serait moindre et la grille des programme ne serait pas touchée. Mais même cette proposition a l’air de lui compliquer la vie.

Il nous dit que FT serait plus ouverte s’il y avait aussi participation des autres chaînes. De toute façon, il transmet à M. Millot. Réponse cette semaine ou celle d’après.

En effet, nous avons un retour quelques jours plus tard : Cet événement ne correspond pas au type d’opérations que M. De Carolis cherche à développer dans le cadre politique et éditorial. Et Vlan, quinze cases en arrière.

Mais ils ont transmis le dossier au département Pub. Il doit être entre les mains de Bruno Belliat. Je lui fais parvenir un mail en espérant un retour. Son silence nous ramène à la case départ.

Florence ne perd pas espoir « Et M. Patte ? Il était très sympa et ouvert. Et il t’avait demandé de le contacter dès que le dossier aurait avancé. Peut-être bien qu’il pourrait nous aider. »

J’adresse donc un mail à M. Patte en me référant à notre conversation téléphonique[2] et en lui communiquant que nous sommes désormais prêts à le rencontrer. Sa réponse ne se fait pas attendre. il n’a pas souvenir de m’avoir dit que FT est ouverte à un partenariat A l’époque il m’avait juste indiqué, sans préjuger d’un quelconque résultat, qu’il ne pourrait examiner mon projet que lorsqu’il serait suffisamment développé. »

Florence réagit avec son optimisme habituel « Ce n’est pas grave, on demandera une couverture rédactionnelle dans le journal. Ou on achètera l’espace, sur la tranche 19/20 H. Ou dans l’édition régionale. Tu n’as pas un ami qui connaît bien Philippe Santini, le Directeur Générale ? »

Oui, mais pour l’instant je cacarde, cagnarde, criaille, et siffle. Je me sens comme une oie au milieu d’un un labyrinthe dont j’ai a du mal à me tirer. Dédé ? Il est où Dédé ?[3]

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18 réflexions au sujet de “France Télévisions : retour à la case depart”

  1. D’abord bravo pour votre ténacité et pour votre courage. Je trouve que depuis l’arrivée de la nouvelle équipe sur France-télévision. et malgré les discours de M. De Carolis d’améliorer la qualité, rien n’a changé, c’est même pire qu’avant. J’aimerais bien que certaines grosses têtes sautent, mais je ne crois pas que le président ait le pouvoir de changer la direction de France-télévision.

  2. On s’en fout de France télévision ! Si elle n’est pas capable de remplir sa mission de service publique à l’écoute du citoyen et avoir un engagement éthique, si son unique souci est de faire rentrer du fric avec l’alibi de meilleurs programmes, mais en réalité pour surpayer certains, on n’a qu’a éteindre la télé pendant une journée. Le jour sans pub c’est nous qui le ferons. Les marques auront dépensé leur argent pour rien et on leur fera comprendre que nous avons notre mot à dire puisque c’est nous qui payons. Comme vous disiez si bien « Il ne faut jamais oublier que la télévision n’est qu’un appareil électroménager.» Non, mais !!!!

  3. Je suis d’accord, éteignons la télé le jour "J". Il suffit de passer parole sur la toile et prévenir 60 millions de consommateurs et la presse. Vous vous prenez la tête avec des gens qui ne comprennent rien et qui ne veulent pas écouter les citoyens. Et, rassurez vous, vous n’avez rien d’une oie, c’est eux qui ressemblent à des dindes.

  4. C’est un dialogue de sourds. Vous parlez d’écoute et d’un acte citoyen et ils vous répondent rentabilité. Il ne comprennent rien au JSP. Tous ces DG sont des politiciens qui feraient mieux de continuer à faire de la politique au lieu de s’occuper de la télé. A virer tous ces DG nuls…. Nicolas !!!

  5. J’ai lu qu’une coupure publicitaire supplémentaire au sein d’un programme de divertissement diffusé entre 18H00 et 20H00 rapporterait à la chaîne près de 20 millions d’euros. Ils auraient pu rajouter une coupure supplémentaire la veille du JSP, une autre le lendemain et ils n’auraient pas eu de soucis. Je sais qu’il y a des règles, mais il y a toujours les exceptions aux règles. Ce que je veux dire par là c’est que s’ils avaient compris l’importance de cette journée, ils auraient trouvé une solution. Je suis d’accord avec Bob, ils sont bouchés.

  6. Avoir 365 jours sans pub TV par an c’est possible…
    Il suffi juste de ne pas avoir la télé chez soi !

    L’information (celle qu’on recherche et non celle qu’on nous sert à table) on l’a sur Internet et le spectacle (celui qui nous réveille et non celui qui nous assomme) on le trouve dans les salles de ciné, au théâtre, dans les concerts live et autres sorties vivifiantes, lesquelles on peut financer plus facilement en faisant l’économie d’achat de son home cinéma et de sa redevance télé.

    De plus, ceux qui ont choisi de vivre en mode sans télé ont en moyenne un QI plus élevé que les autres, non pas parce que la regarder rend moins intelligent, mais tout simplement parce que choisir de la posséder (et plus généralement, se laisser posséder par elle) c’est pas très intelligent pour optimiser sa qualité de vie, car la télé cloisonne et végétalise les individus… pas la peine d’applaudir, la télé le fait à votre place.

    De toute façon, la vielle télé va disparaître, elle va fusionner avec Internet et se faire dissoudre par la diversité des offres de contenus sans interruption publicitaire (téléchargement de films à la carte, abonnements WebTV thématiques…) et par la profusion de contenus interactifs avec les utilisateurs. D’ailleurs, son déclin a déjà commencé, de plus en plus de jeunes prenants leur autonomie en main, ont un ordinateur avec une connexion Internet et pas de télé chez eux. Et cela n’est pas due à un choix financier, mais à une prise de conscience à laquelle les lycéens et étudiants ne peuvent pas échapper (Pour le Bac ont étudie en Histoire les fondements de la propagande, dans tous les cursus universitaires en sciences humaines on est amenés à réfléchir les notions de culture de masse, surmédiatisation de la peur, désinformation, dépendance psychologique de la télévision, etc.)… la télé est une prison pour l’esprit car elle donne à voir que pour mieux retenir, retenir le juteux temps de cerveau disponible et nécessaire à la sublimation des grandes marques et de leurs produits.

    Je dis donc un grand MERCI aux grands décideurs de FRANCE TELEFIGEONS pour leurs choix "stratégiques" qui confirment que la télévision et en retard sur son temps et que sa logique de viabilité économique (saucissonnage publicitaire concurrentiel) dicte constamment sa logique de programmation à l’image d’un parasite paralysant son hôte.

  7. Vous connaissez sûrement l’histoire de David et Goliath. Un jour ou l’autre , même les colosses finissent par tomber. En découvrant que la chaîne publique a la même attitude que la chaîne commerciale, c’est déjà leur image qui s’est effondrée. Beurk !

  8. Bonjour,
    Aux USA, près d’une personne sur deux est connectée à Internet en haut débit. Le temps passé devant la télévision classique est donc en chute libre par rapport au temps passé sur les chaînes cablées et Internet. Cela va se produire bientôt chez nous et en provoquant la mort de la télé, telle qu’on la connaît.
    La seule chance pour nous retenir c’était de jouer sur le côte affectif et de nous donner l’impression que le télé n’est pas une grande machine à fric, mais un service proche du citoyen et de ses besoins. Les chaînes auraient dû se battre pour saisir la chance d’être partenaires du jour sans pub. Et, vous aviez bien raison, France Télévision c’était celle qui aurait dû être fidèle à sa mission de service publique, à l’écoute des Français. Tant pis pour eux et tant meiux pour nous. Internet ne nous fera pas regretter notre poste de télévision familiale au milieu du salon.

  9. Je ne sais pas si eteindre la TV est la solution… Je ne crois pas que le JSP soit un affrontement qui cherche à monter le mécontentement du téléspectateur et donc du consomateur, mais une journée de dialogue qui pose des questions essentielles au bon fonctionnement futur de la pub. Il ne faut donc pas se "braquer", je pense.
    D’autre part, je comprend ton pessimisme Babette car France Télévision (TV publique) c’est vraiment le seul "groupe TV" qui puisse être réactif au JSP (peut être Arte aussi ??).
    Donc sans eux, difficile. Même si je me rapelle d’un billet ou finalement contre toute attente TF1 était évoqué…

  10. Tu as raison, Stéphen, il faut rester positif et constructif et ne pas se tromper de combat. Le JSP est un jour de dialogue, pas d’affrontement. Nous ne sommes pas contre la pub, mais pour une pub meilleure et mieux adaptée à notre époque. Certains parmi nous sont des publicitaires, comme moi. Nous voulons faire avancer les choses dans le bon sens. Je partage la déception sur la réaction de France Télévision qui devrait être du côté du citoyen et remplir sa mission de service publique, mais tu as raison, éteindre la télé ce n’est pas la meilleure solution.

  11. Prochainement, le personnel de France Télévisions Publicité, soit plus de 300 personnes, va être mis au chômage.

    …Vous êtes contents ?

    Le grand manitou Sarkozy a entendu vos prières et a décidé de supprimer la publicité sur les chaines publiques, laissant ainsi le champ libre à TF1 (propagande-pas-cher-et-cerveaux-disponibles-Bouygues), M6 et au bouquet TNT (Yacht-et-Falcon-gratuits-Bolloré).
    Les annonçeurs vont maintenant payer à prix d’or les précieuses secondes nécessaires à la diffusion de leurs spots étant donnée la diminution de l’offre.

    La majorité des français semble être pour cette suppression de la publicité sur les chaines publiques, et fait encore une fois preuve d’une débilité profonde.

    L’argent qui servira a financer les chaines publiques devenues plus culturelles au goût du Président devrait provenir d’une taxe appliquée aux recettes des chaines précédemment mentionnées.
    Or pour maintenir le budget du groupe France Télévisions cette taxe fantaisiste ne devrait pas suffire.
    En conséquence, on peut s’attendre à une hausse importante de la redevance télé en complément des taxes sur les forfaits mobiles et Internet.

    Hé oui, bande de truffes, c’est encore VOUS qui allez payer pour engraisser les plus riches ! C’est VOUS, bande d’idiots égoïstes qui créez et soutenez votre propre malheur !

    Je ne sais même pas ce que je viens faire sur ce blog, car je suis hélas convaincu qu’aucune des personnes susceptibles de me lire changera d’opinion.

    Une petite pensée au personnel de la régie du groupe, composé exclusivement d’humains, dont des personnes ultra-spécialisées et d’autres trop âgées pour être recrutées de nouveau une fois qu’on aura fermé leur entreprise au milliard d’euro de CA.

  12. La nouvelle des gens qui vont être au chômage me consterne et j’invite tous mes lecteurs à avoir une pensée pour le personnel de la régie du groupe.
    Mais, si vous suivez mon blog, vous n’êtes pas sans savoir que nous ne nous battons pas contre la pub, mais pour une pub plus attentive, plus humaine, bref, pour un pub meilleure.
    Nous n’avons jamais demandé à France Télévisions la suppression totale de la publicité, mais juste une journée d’écoute, d’échange pour ouvrir le débat.
    Je ne vois pas non plus quel intérêt pourrait avoir pour nous, le report des annonceurs sur les TV privées. Ca ne peut qu’augmenter le nombre de coupures pub, faire bondir le prix des espaces, donner un surcroît de publicité, et, en aucun cas, ce serait un gage de pub plus proche du consommateur.
    Et, pour finir, Sarko n’a pas entendu nos prières, loin de là, mais celles de ses copains, Bolloré et Bouygues. En dégageant le terrain pour TF1, M6 et pour le groupe Bolloré, il a acquis le pouvoir Berlusconien de tout maîtriser
    en faisant aussi un super cadeau à ses amis.

  13. Comme l’a déjà dit Stéphen, nous voulons une journée de dialogue pour se poser des questions essentielles au bon fonctionnement futur de la pub. Et nous avons pesté contre les dirigeants de France television qui nous envoyé balader sans comprendre ce que cette journée pouvait signifier pour le citoyen et pour la pub. Nous, la bande de truffes, nous n’avons jamais souhaité la suppression de la pub, ni le malheur de ses employés avec les quels nous sommes complètement solidaires. Bien cordialement.

  14. Personnellement je pense que ce n’est pas une mauvaise idée de faire d’une chaîne publique un télé sans pub. Bien sûr, il y a le problème des gens qui y travaillent. J’espere sincèrement qu’ils pourront se recaser dans les autres antennes, dans les chaînes thématiques, celles de la TNT… La publicité ne va pas disparaitre, mais elle sera distribuée autrement, en conséquent, celle de France Télévision se reversera ailleurs.

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