La banque qui m’enchante

Ouf, me voilà dans le hall des bureaux du Crédit Agricole à Montparnasse.

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Il fait chaud et je me débats entre l’énorme porte maquette, l’ordinateur portable et mon sac à main qui tombent de mes épaules, chacun à son à tour.

Céline, qui devait m’accompagner, a eu un problème de dernière minute et me voilà toute seule et chargée comme un mulet. Mais bon, c’est pour la bonne cause.

À l’accueil, j’ai droit à un petit badge blanc avec son petit logo « Crédit Agricole », mon nom en toutes lettres, celui de mon interlocuteur et la date de la visite. Le tout est tenu solidement par une mini-pince à linge. Chouette, je vais l’accrocher sur ma poche, comme un petit accessoire glamour. Il a même un code barre; Je sais bien que ce « sésame ouvre-toi » permet juste de passer le barrage, mais pendant un bref instant, ça m’amuse de me demander quel prix s’afficherait si je passais en caisse.

Tu as trop d’imagination, dirait ma mère, et tu pars dans tes délires même quand ce n’est pas le moment. Et alors ? C’est pour ça que je travaille dans la création et pas dans la finance.

Pourquoi j’ai choisi de contacter le Crédit Agricole ? Bien sûr, il y a ses valeurs éthiques, comme la citoyenneté, le développement durable et tutti quanti. Mais ce qui m’a accroché le plus, c’est son côté populaire et complice. Elle n’a jamais eu un discours démagogique. Ses valeurs sont la proximité, le respect et l’écoute du consommateur. C’est la grosse banque sans la grosse tête. Ses offres personnalisées me donnent aussi l’impression que son rapport avec le public est plus humain. Et pour finir, c’est un partenaire fidèle du football français depuis plus de 30 ans. Et le foot, ça compte.

Mes démarches pour avoir un rendez-vous ont été aussi laborieuses que celles de Céline avec la Société Générale. J’ai écrit au PDG qui a transmis le dossier à Jean-Luc Pothet, le directeur de la communication qui l’a transmis à Didier Blacque Belair, le directeur de la marque et de la communication qui l’a transmis à Jean-Michel Maillet, le responsable des médias, Sponsoring et stratégie. Du moins, je crois bien que c’est dans ce sens. J’avoue que c’est un peu compliqué.

Bref, c’est ce dernier que j’ai eu au téléphone. Il m’a semblé sympathique et ouvert. Je vais voir si je me suis trompée. Je m’engouffre dans l’ascenseur, direction le treizième étage. Contrairement à ce que certains pourraient penser, j’ai l’esprit positif. Pas un brin superstitieuse ? Bien sûr que oui, mais en Italie le 13 c’est le chiffre de la chance.

Jean-Michel Maillet me reçoit dans son bureau. Le lieu est convivial ou alors c’est lui qui dégage de bonnes ondes. Nous nous installons autour d’une grande table ronde où je peux tout poser : mon Mac, mes dossiers et même mes coudes. Je me sens à l’aise.

Pourtant ce n’est pas évident de jouer la commerciale et la créative à la fois. Pour ne pas devenir schizophrénique, je reste moi-même.

Je m’en mêle un peu les pinceaux, surtout quand on aborde le chapitre chiffres, qui ne sont pas ma plus grande spécialité. Mais je retrouve tous mes esprits quand je lui explique, dans les détails, le projet. Jean-Michel Maillet m’écoute très attentivement et me pose quelques questions pointues. Sur le fond et sur la forme.

Je passe ensuite au déroulement de l’action. Je lui parle des Partenaires présents et futurs, ceux qu’on aimerait avoir avec nous pour le plaisir et ceux sans lesquels nous ne pourrons pas réaliser notre projet. Puis je lui montre la création. D’abord la campagne affichage, en disposant les maquettes, tout autour de nous, pour qu’il puisse imaginer la ville plongée dans le silence. Puis je passe à la presse et pour finir, à la radio. Là, j’ai quelques petits problèmes pour mettre en route l’audio sur mon super PowerBook, neuf flamboyant.

Jean-Michel Maillet attend patiemment, il ne se moque pas de moi, même pas pendant que je disparais sous la table pour brancher les fils de mon ordinateur qui était censé marcher sur batterie, mais qui, apparemment, ne veut rien savoir. Je ne le maîtrise pas encore complètement, mais je finis par m’en sortir. Jean-Michel Maillet les écoute avec la plus grande attention.

Je ferme l’ordinateur, ça y est, j’ai fait le tour. Il me dit qu’il trouve le projet très intéressant. Le plus compliqué, pour le Crédit Agricole, ce sera de le décliner dans toutes leurs agences (il me cite un nombre impressionnant !) et qu’il doit toutes les contacter.

Je n’y avais pas du tout pensé. Mais évidemment, ce serait ridicule que la banque se taise sur les grands médias et continue à faire sa pub dans ses agences. Avant de nous quitter, Jean-Michel Maillet me demande de lui faire parvenir le PDF de la créa du JSP et les communiqués radio pour qu’il puisse les transmettre à chaque agence. Je le tiendrai au courant de la suite, de l’avancement du projet, de la date, du nombre des Annonceurs participants et tout et tout et tout tandis que lui, il verra avec ses agences. Il nous fixera aussi un rendez-vous avec Didier Blacque Belair. Le Crédit Agricole connaît la chanson, il ne lui reste qu’à la mettre en musique. Il n’a pas chanté, mais je suis enchantée. « C’est ma vie, hein, hein ! »

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8 réflexions au sujet de “La banque qui m’enchante”

  1. Je crois que l’appréciation d’une banque dépend des expériences personnelles.
    Je me suis trouvé au Crédit Agricole parce que mes parents y étaient.
    J’ai un interlocuteur sympa et je n’ai pas à me plaindre. Bien sûr, j’ai des copains qui sont mécontents parce qu’ils ont été confrontés à des crétins. Mais en général les conseillers sont bien choisis. Vous aussi avez eu un interlocuteur attentif et ouvert. J’espère que ce soit bien la Crédit Agricole qui participe au JSP. A part quelques exceptions, je pense que c’est une banque qui écoute ses consommateurs.

  2. agréable cette banque qui sait écouter les autres, ce n’est pas le cas de toutes. Bravo pour celle-ci, elle est plus réactive que la précédente. Je dois ajouter aussi qu’ilfaut savoir se présenter devant ces messieurs et c’est ce que vous avez su faire.

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