Le Jour Sans Pub

Un Jour sans pub ? Méfiez-vous des idées nouvelles.

Les extincteurs de rêves sont prêts à étouffer la moindre flamme de créativité, de passion, de renouveau. Essayez donc de changer faits et choses. Vous verrez, quand on secoue le cocotier, on finit par se prendre une noix sur la tête.

Je suis bien placée pour l’affirmer. C’est moi qui ai eu l’idée de concevoir cet événement inconcevable qui m’a valu les foudres de ceux qui ne veulent pas que les choses changent. Je me présente : Babette Auvray-Pagnozzi. Conceptrice-rédactrice et DC, tombée amoureuse de la pub dès mon plus jeune âge.

Mais pourquoi donc, une publicitaire qui a vécu une « love story » avec la pub veut organiser un Jour Sans Pub ?
Pour faire un gros coup de pub ou pour se faire rayer de la pub ? Pour cracher dans la soupe ou pour y mettre du piment ? Pour défendre le consommateur ou pour mieux le manipuler ? L’aboutissement d’une idée passe parfois par des chemins insolites et contradictoires.

Je vous expliquerai plus précisément le comment du pourquoi.

Mais je vais commencer par vous parler de lui : Le Jour Sans Pub.

Le Jour Sans Pub, un projet qualifié d’une large gamme d’adjectifs, le plus souvent antithétiques : original, suicidaire, audace, inattendu, honteux, légitime, déconcertant, surprenant, culotté, novateur, irréalisable, positif, intéressant, gonflé, passionnant, subversif, impertinent, utopique…

Le Jour Sans Pub : une journée entière pendant laquelle les Marques se taisent pour donner la parole au consommateur. Un jour où la pub sera muette, mais pas sourde. Les consommateurs pourront dialoguer avec elle et lui expliquer leurs nouveaux besoins, leurs nouvelles demandes.

Le Jour Sans Pub, un jeu de l’oie format XXL où il a fallu prospecter Annonceurs, Médias, Partenaires et Associations diverses et variées et puiser dans mon relationnel pour contacter celui qui connaît celui qui connaît celui qui…

Le Jour Sans Pub : 812 jours de travail, 3380 mails, 150 dossiers, 76 courriers, 1320 coups de fil, 62 rendez-vous, 18 personnes qui ont collaboré activement au projet et des tonnes, des tonnes d’énergie.

Le Jour Sans Pub : des affiches dans la rue, sur le mobilier urbain, dans le métro et dans les emplacements de la Mairie de Paris et d’Issy. Des des encarts dans la presse, des conférences et des échanges à la TV et à la radio. Mais aussi du spectacle dans la rues parisiennes, des micro-trottoirs, des débats, ,  un grand concert populaire, et une belle chanson ad hoc offerte par un artiste connu avec un disque en cadeau.

Le Jour Sans Pub, de longues échanges avec sociologues, écrivains, hommes de marketing, consommateurs, journalistes, planneurs, penseurs, même avec un antipub… Et avec des publicitaires capables de voir plus loin que le bout de leur nez.

Le Jour Sans Pub, une idée qui aurait pu faire avancer le schmilblick, qui a été relayé par 47 Influenceurs et par 26 blogs qui nous ont soutenu et qui ont parlé de nous.

Le Jour Sans Pub : un véritable parcours du combattant où chaque jour nous avons dû passer de nombreux barrages pour pouvoir parler au big boss qui, bien sûr, est en réunion ou en déplacement, mais qui  »Ne vous inquiétez pas, il vous rappellera ».

Le Jour Sans Pub, des mots au double effet Kiss-Cool : bondissement suivi d’étouffement, grognement s’ouvrant sur un grand éclat de rire ou éblouissement accompagné d’engouement.

Le Jour Sans Pub nous a appris que « Ce n’est pas celui qui le dit qu’il l’est ».

Le Jour Sans Pub, le JSP pour les intimes, vous allez le découvrir ici.

En effet, la plupart des Annonceurs qui clamaient haut et fort le respect de l’éthique et du consommateur nous ont claqué la porte au nez ou fait la sourde oreille. D’autres, qu’on croyait pollueurs et inatteignables, ont adhéré au projet, prêts à investir et à s’investir pour leurs consommateurs.

Oui, oui, vous avez bien compris, de grandes marques étaient disposées à dépenser des euros avec plein de zéro derrière, rien que pour les consommateurs. Prêtes à se taire pendant une journée entière pour vous donner la parole et pour vous écouter. Et aussi à s’engager sur des actions éthiques ou citoyennes. Même topo avec les Médias, les Partenaires et les Publicitaires. À votre avis, qui voulait s’investir ? Libé ou Le Parisien ? Métro ou 20 minutes ? France Télévision ou M6 ? NRJ ou RTL ? Jacques Séguéla ou Mercedes Erra ? McCann ou TBWA ? Coca-Cola ou Nike ? La RATP ou La Mairie de Paris ?

Quel est l’agneau qui se cache derrière le loup ? Quel est le loup déguisé en agneau ? Vous serez bien surpris de le savoir.

Le Jour Sans Pub a démarré en 2004 dans mes actes et en 2006 sur ce blog. Je vais vous le raconter, dans l’ordre ou dans le désordre, étape par étape. Trop tôt ? Trop fort ? Trop beau pour être vrai ?
À vous de juger s’il s’agit d’une erreur colossale ou d’un projet génial.

POST-IT : Merci à Loïc Le Meur, le Pape du blog d’avoir remarqué mon premier billet sur mon premier blog et de m’avoir cité dans sa bible.

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43 réflexions au sujet de “Le Jour Sans Pub”

  1. Bravo pour cette belle initiative, (un peu surpremant venant d’une "fille de Pub" pour paraphrasé un de vos célèbres confrères.
    Mais trop c’est trop et le formatage gagne de plus en de terrain dans nos pays industrialisés ainsi que le raz le bol. …Il est bien loin le temps ou les enfants s’amusaient d’un rien (jeu de billes, osselet, etc) et où Paris ressemblait à une multitude de villages – quartiers ou presque tout le monde se connaissait, se saluait s’empruntait entre voisin,le sel, ou le poivre, une chaise pour un unvité surprise. Bref le Paris d’avant 1970, d’avant la consomation forcené relayé par la Pub qui nous crée de nouveaux besoins, partant oblige à faire des choix d’ou la frustration inérante, et le coconement sur soi-même qui entraîne la porte blindé: "Qui ferme sa porte ferme son coeur" dit un proverbe chinois….
    Pour ma part j’ai toujours refusé d’inséré de la Pub sur mon site…
    Il ne reste donc à la mayonnaise de prendre.
    D’une main amie.
    Jacky Kooken

  2. La créativité n’est-elle pas l’art d’aller où d’autres ne se sont pas aventurés? Oui, très belle leçon de créativité surtout de la part d’une personne du métier. Mais plus encore, vous touchez au coeur même de la publicité: savoir ce que souhaite le consommateur. Oui une journée pour savoir ce que pense le consommateur est bien plus profitable qu’un jour entier de publicité. Alors bravo pour cette initiative. Faut il encore que les consommateurs maintenant soient écoutés.
    Cordialement

  3. Le consommateur est un con pourquoi l’écouter… Il est en grande partie responsable de la "merde" qui nous entoure et maintenant il serait capable de faire un procés à celle qui en fait la promotion, qu’il crève !!!

  4. Bonjour et merci a vous, premiers visiteurs, pionniers de la libre expression sur le JSP. C’est vraiment sympa de démarrer avec des encouragements. Et merci à Loïc le Meur qui n’a pas hésité à me tagguer. Tao, j’espère que le blabla dans la page « Accueil » puisse répondre à tes questions.
    Pour les détails… Suivez le blog !

  5. Je ne me positionne pas. Comment puis-je me situer en rapport à des mouvements antipub, puisque je ne suis pas contre la pub ? Je peux comprendre le rôle des contre-cultures, apprécier l’humour et la dérision de « Culture Jamming », l’esprit dada d’Arbuster ou le côté écolo de son petit frère français, mais uniquement en tant que démarche intellectuelle. Je n’adhère à aucun mouvement, je ne suis pas un « Casseur de pub », mais un « Casseur de murs ». Hors du dogmatisme idéologique, je cherche les instruments pour rendre la publicité plus agréable, plus interactive, plus éthique, plus en phase avec le nouveau consommateur. Je n’ai pas de gourou et j’ai toujours détesté m’enfermer dans un dogme idéologique comme dans un tiroir, je suis trop claustro pour ça.

  6. "côté écolo de son petit frère français"…jolie!
    discréditer l’écologie et la lutte contre la publicité débile en une seule phrase, en faisant un racourci "rigolo" tout en criant bien fort qu’on ne se "situe" pas soi même, vous êtes absolument efficace en dialectique novlang…
    nous rendre plus "agréable" la pilule pour que les cerveaux des cons-omateurs soient plus ouvert à la con-somation est d’une parfaite putasserie, c’est même un dogme cher madame, ça fleurte entre le conservatisme et le capitalisme mou.
    J’approuve votre désir ardent de ne pas céder à la sectorisation dogmatique, accueillir la complexité du monde sans vouloir prendre position est une noble démarche, encore faudrait-il que vous commenciez par remettre en question votre appartenance à ce monde, à commencer par douter de la pertinence d’être un "consommateur’ plus heureux au lieu d’être un être humain tout simplement.
    Vous êtes une démonstration magnifique de "l’esprit" du moment, je suivrais donc vos non-engagements et vos non-dogmes avec grand plaisir, et mes amitiés à LLM…
    En toute entropie.

  7. Les con-sommateur, c’est un mot qui nourrit souvent les discours des antipub. Mais pourquoi le traiter de con ? Parce qu’il consomme ? Vous n’avez jamais pensé qu’il peut arriver de consommer parce qu’on l’a choisi librement ?
    Et qu’on peut être consommateur et humain à la fois ?
    Mon projet a le but de transformer le consommateur que vous traitez de con-sommateur en consomm-acteur.
    Je respecte votre foi, j’admire les gens qui croient en quelque chose et qui se battent jusqu’au bout. Mais à chacun son combat. Vous avez des idéologies, moi des idées. Vous vous battez pour un monde sans pub, moi pour une pub sans a priori . Vous adhérez à un mouvement, moi je ne reconnais ni dieu ni maître. En tout cas, je suis ravie que vous réagissez à mon discours. Débattre c’est déjà communiquer.

  8. Merci pour votre réponse précisant votre "position" par rapport aux mouvements anti-pub qui me confirme que votre initiative — aussi légitime soit-elle — n’est là que pour encore mieux servir la soupe à votre industrie. Faire une journée "sans" pour faire croire l’intérêt que vous portez aux consommateurs n’est qu’un mensonge de plus dans une longue série. Gageons qu’il passera inaperçu.
    J’imagine que vous prenez bien la mesure de la difficulté de votre entreprise. En apparence schizophrénique, votre projet ne l’est pas. Une journée "sans pub" pour faire de la pub à la pub.
    Je vous souhaite malgré tout bon courage.
    Comme vous dites "à chacun ses combats", je dirais quant à moi "à chacun le choix de ses combats".

  9. Une publicitaire a une idée absolument géniale et veut faire quelque chose pour nous et voilà que les antipub arrivent " Vous vous positionnez en rapport à… ? C’est quel mouvement antipub ? Aucun ? Ah la capitaliste c’est de la soupe c’est un mensonge…" Arrêtez deux minutes, le JSP s’adresse à moi le CON-sommateur (entropie, c’est bien comme ça qu’il nous appelent les antipub ?) et moi ça me plait qu’on se soucie de moi en tant que personne et pas au nom d’une idéologie qualconque.

  10. "moi ça me plait qu’on se soucie de moi en tant que personne et pas au nom d’une idéologie qualconque"

    ça me rappelle lorsque je couvrais (je suis journaliste) les mouvements antipub dans le métro parisien que les opposants les plus véhéments aux anti-pubs étaient ceux là même qui en étaient les "victimes" ie. des jeunes de banlieux qui trouvaient dégueulasse que certains puissent saloper l’image de chaussures Nike ou autres…

    moustique, si tu as besoin de la pub pour avoir l’impression que qqun s’occupe de toi "en tant que personne" j’en suis bien désolé pour toi.

  11. Zzzzz ,facile le raccourci ! Désolé de te décevoir je ne chausse pas de Nike, je n’habite pas la banlieue et entre ma copine, ma petite fille, mes amis et mes tableaux (je suis peintre) j’ai une vie bien remplie. Mais vous avez du mal à comprendre les nuances.. On est CON-sommateurs ou on ne l’est pas.

  12. Pas vraiment. Une journée sans achat pénalise les entreprises et crée du chômage. Une journée sans pub a pour but de rendre la pub plus proche, plus complice et plus humaine. A l’occasion de cette journée, certains Annonceurs vont prendre des engagements citoyens qui s’inscrivent dans la logique de développement durable et d’éthique. C’est la seule manière de donner du sens à l’achat et de rétablir un rapport de confiance entre le consommateur et les marques. A + Babette Auvray-Pagnozzi

  13. pourquoi les régies publicitaires accepteraient-elles de ne pas gagner d’argent en vendant de l’espace pendant une journée? Ces mêmes régies qui proposent un royal -30% au secteur caritatif…
    Connaissez-vous par hazard un Directeur de la Publicité en régie qui accepterait de rater son objectif hebdo, voir mensuel parce qu’il a fait un peu de zèle en offrant de l’espace publicitaire?
    Bloquer une journée sans espaces, en plus de créer une perte sèche engendre des coûts : il faut planifier cette journée sans pub. Quid de la presse?
    pour quelle raison les marques accepteraient-elles (si elles le faisaient) de payer des espaces vierges si ce n’est pour se mettre en avant, et donc… faire de la pub! Quelle est la promesse faite au consommateur?
    S’il y a quelque chose à voir ou à comprendre dans ce projet, moi, je ne vois pas…

  14. Bonjour Rififi, je voudrais répondre à ta question : Pourquoi les régies publicitaires, la presse, les annonceurs accepteraient de perdre de l’argent pendant une journée ? Parce qu’ils se rattrapperaient vite en gagnant notre confiance. Parce que c’est bête de raisonner "court terme" et se limiter aux résultats hebdomadaires. Je te rassure, je ne suis pas contre la pub, mais si de plus en plus de consommateurs font de la resistance, ces braves gens, s’ils ne reagissent pas à la longue, perdront beaucoup plus d’argent .

  15. Je ne vais pas pleurer sur les pauvres annonceurs. Ils investissent bien de l’argent dans la pub, pourquoi pour une fois ils ne le feraient pas pour le consommateur ? En plus ça leur ferait de la pub. Les regie et la presse aussi pourraient faire un effort. Mais j’ai compris, il n’y a que l’argent qui compte pour eux, nous, on compte pour des prunes. Nous sommes leur vache à lait. Et ils ne sont même pas malins, Joelle a raison, ils ne regardent pas plus loin que leur nez. Tu ne travailles pas dans une regie, par hasard ?

  16. Je ne suis pas un professionnel et je ne comprends pas… Les annonceurs achetent leur espace pour la pub. Quelle est leur perte s’ils remplacent leur pub par des affiches blanches ? Et quelle est la perte pour les régies et la presse si l’espace est dejà acheté ? Quelqu’un peut m’expliquer ?

  17. Oui, Joel, c’est bête de raisonner à court terme et j’aime ton idée de gagner la confiance du consommateur. Non Fabrice, je ne peux pas t’expliquer. Je peux juste te dire qu’une page de publicité dans un magazine coûte facilement 10 à 15K€ et que pour assurer une couverture et une visibilité décente, il en faudrait beaucoup des Kilos d’euros! Il en faudrait sur tous les médias, à commencer par la TV.
    Si je suis Directeur de Publicité pour un magazine et j’offre une page de publicité pour le JSP (je ne vais pas mettre des pages blanches partout quand même!) cette page ne va-t-elle pas se perdre dans le flot de publicités diffusées par ailleurs dans mon magazine et dans tous les autres medias? Comment puis-je valoriser mon action auprès du consommateur? J’aurais aimé voir au moins une création "publicitaire" (oups) pour le JSP sur ce blog (à défaut d’une page blanche) pour saisir un peu plus ce projet.
    Si je suis Directeur de la Communication d’un groupe de food et que j’achète de l’espace pour le JSP : quel message est-ce que j’adresse au consommateur? Allez, royal au bar je mets 1 million d’euros sur la table : cela ne suffira pas à libérer le consommateur pendant une journée. Cela me sert uniquement si je mets ma marque en avant de façon détournée, mais là encore, je fais de la publicité, donc je me fous pas mal in fine du consommateur, non?
    Que vois le consommateur sur la création? Une série de logos partenaires du JSP? Avec mes potes, nous montons le club des gentils annonceurs qui pensent au consommateur à ne pas confondre avec les autres (annonceurs, les méchants).
    Je ne vois toujours pas…
    Donner la parole aux consommateurs est une bonne idée, et là il y un vrai point d’encrage pour un projet, mais un jour sans pub : impossible, sauf par décrêt, ou par la création d’une journée nationale?
    Je ne vois toujours pas…

  18. Salut Rififi, je vais peut-être dire des énormités et je suis mauvaise en calcul, mais imaginons : l’annonceur achète deux pages, le magazine en offre une autre, ça fait trois. Multiplions pour 10 annonceurs et le journal est bouclé, sans pub. Tu as depensé 30Keuros pour la presse et il te reste encore de l’argent pour acheter d’autres médias. :))

  19. Vous connaissez le shampoings deux en un ? Il nettoie la tete et il adoucit les cheveux. Le JSP me fait penser au shampoing. Ca fait du bien, ca fait tout propre et doux. J’aime cettte idee,mais si ce sont les elus a l’imposer et pas les Annonceurs pour moi elle n’a plus d’interet. L ministere de la comm , les mairies et tutti quanti n’ont qu’a les appuyer en mettant de l’argent sur la table.

  20. Moi je suis comme Rififi, je suis curieuse de voir la création publicitaire. Si, comme tu dis, il s’agit d’une série de logos sur un espace blanc, je prefere encore la pub. Je pense que notre publiciaire bloggueuse nous tient en haleine pour faire monter la mayonnaise. C’est comme dans les séries americaines chaque semaine on attend l’episode suivant. Ils sont malins ces publicitaires !

  21. Qui va pianno… Pourquoi vous etes tous si pressés ? Personnellement j’aime bien suivre le raisonnement de Babette, pour tout comprendre. C’est aussi intéressant ce que dit Rififi. Quand on n’est pas du metier, il ya des choses qui vous échappent et c’est bien qu’on vous prenne par la main et on vous explique tout.

  22. Enfin une initiative intelligente. Ras-le-bol des gens qui l’attaquent sans donner d’alternative. Ca mène à quoi ? La pub existera toujours et continuera à faire les mêmes erreurs. Au lieu de la critiquer, vous essayez de l’améliorer et d’aller dans le sens du consommateur. Votre idée me plaît bien.
    Ouvrir le dialogue peut ouvrir beaucoup de portes. Cordialement.

  23. La pub ne m’intéresse absolument pas. Je ne me retrouve pas dans les gens qui se plaignent que la pub leur ment, tente de les arnaquer, ne leur donne pas les informations suffisantes, etc. : qu’espérer de mieux ? Il est clair que la pub ne dira jamais que tel produit a un équivalent aussi bien et moins cher chez le concurrent. Ou alors ce n’est plus de la publicité, mais de l’information, et les
    publicitaires ne sont pas journalistes. Avant d’acheter quelque chose, soit ça m’intéresse et je compare les prix, les fiches techniques, les avis de consommateurs, etc. sur Internet, soit non et je choisis au hasard ou à l’instinct. Dans les deux cas, il ne semble pas que la pub ait influencé mon jugement de manière significative, à moins d’user de messages subliminaux particulièrement efficaces. De mon point de vue le seul intérêt de la pub est d’indiquer que quelque chose existe.

  24. "Mon projet a le but de transformer le consommateur que vous traitez de con-sommateur en consomm-acteur."

    J’avoue ne pas avoir tout saisi du concept (mais sans doute est-ce parce que je suis juste une CON-sommatrice)

    Si le JSP veut donner la parole aux consomateurs, les pages ne seront pas blanches, mais offertes aux consommateurs, et moi, Mme Michu, ménagère de moins de 50 ans, j’aurai (enfin!) la possibilité de faire de la pub pour moi auprès des grandes marques.

    Je vois déjà les 4×3 ventant les mérite de Mme Michu, 41 ans, mère de 2 enfants, cheveux cassants, voiture à changer, aimant cuisiner vite et bien, ouverte aux grandes marques.

    Ce n’est pas un Jour San Pub, c’est un Jour de Pub pour les Conso …

  25. Bonjour Soho. Escuse-moi:), mais Madame Michou qui fait sa pub me parait bizarre. Elle veut vendre ses talents de mère et de cuisiniere ? Ou demander un shampoing pour ses cheveux ou une nouvelle voiture ? Je ne crois pas que s’exprimer signifie devenir un produit, je pense que l’idee du JSP est de nous permettra de donner notre avis et de discuter avec les marques et les publicitaires pour ameliorer les choses.

  26. Je note, que avez globalement une mauvaise lecture du JSP.

    Je ne pense pas qu’il s’inscrit dans un jour OFF de pub, si ce n’est que celle qu’on vous offre. (Je ne cautionne plus cette théorie, qui est de vous prendre pour des buzes, et aimerais pouvoir porter vos voix auprès des sphères ultra politisées concentrées sur leur carrière, et leurs chiffres).

    Gresso mordo : non à cette publicité actuelle, et il y’aura bien un jour où on se le dira… @ vos agendas !

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